Des objectifs plus ambitieux en matière d’immigration économique sont nécessaires pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre
Ottawa, Ontario – le 1er novembre 2022 – Le Conseil canadien des affaires se félicite du plan du gouvernement fédéral visant à augmenter le nombre de nouveaux résidents permanents qui s’établiront au Canada au cours des trois prochaines années. Mais étant donné que les employeurs de tout le pays ne parviennent pas à pourvoir près d’un million de postes vacants, des objectifs plus ambitieux en matière d’admissions au titre de la catégorie de l’immigration économique sont nécessaires pour remédier aux pénuries continues de compétences et de main-d’œuvre.
Dans une lettre récente adressée à l’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, le Conseil a suggéré que 65 % des admissions totales dans le cadre du Plan des niveaux d’immigration 2023-2025 soient attribuées aux demandeurs de la catégorie économique. « Malheureusement, les résidents permanents de la classe économique ne représentent que 58,5 % des admissions totales dans le plan annoncé aujourd’hui. C’est bien moins que le nombre nécessaire pour soutenir le niveau de vie élevé des Canadiens », a déclaré Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil.
Les pénuries de compétences et de main-d’œuvre ont un impact direct sur l’économie canadienne. Dans un sondage mené récemment auprès des membres du Conseil, 80 % d’entre eux ont déclaré avoir des difficultés à trouver les travailleurs qualifiés dont ils ont besoin pour se développer et être compétitifs au niveau mondial. En raison de ces pénuries, 67 % ont annulé ou retardé des projets importants et 30 % ont été contraints de délocaliser leur travail à l’extérieur du Canada.
Avec le vieillissement de la population canadienne, l’immigration devrait représenter près de 100 % de la croissance du marché du travail. Un plan visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre exige une hausse immédiate de l’immigration économique. « Chaque emploi non pourvu représente une personne de moins qui contribue à la croissance économique du Canada et une personne de moins qui paie des impôts pour soutenir l’infrastructure sociale du Canada », a ajouté M. Hyder.